Depuis sa fondation, l'École Pratique des Hautes Études (EPHE) a traversé de nombreuses évolutions, reflétant les transformations du paysage académique et administratif français. Les archives de l’EPHE, témoins de son histoire et de ses activités, ont fait l'objet de différentes pratiques de gestion et de conservation au fil du temps. Ces pratiques ont évolué en fonction des sections, des lieux d’implantation et des nécessités administratives, avec une centralisation croissante au fil des...
...
Depuis sa fondation, l'École Pratique des Hautes Études (EPHE) a traversé de nombreuses évolutions, reflétant les transformations du paysage académique et administratif français. Les archives de l’EPHE, témoins de son histoire et de ses activités, ont fait l'objet de différentes pratiques de gestion et de conservation au fil du temps. Ces pratiques ont évolué en fonction des sections, des lieux d’implantation et des nécessités administratives, avec une centralisation croissante au fil des décennies.
La IVe section, fondée en 1868, fut la première de l'EPHE à bénéficier de locaux, s'installant dès sa création à l'ancienne Sorbonne. En 1901, elle déménage à la Nouvelle Sorbonne, où elle reste jusqu'à la fin du XXe siècle. Les archives, initialement conservées par les présidents et secrétaires, sont progressivement gérées par chaque service dès les années 1960, signe d'une autonomisation accrue des secrétariats. En 2012, ces archives sont centralisées sur le site Sainte-Barbe, rue Valette.
Créée en 1886, la Ve section des Sciences Religieuses conservait également ses archives à la Sorbonne. Un premier effort de structuration est amorcé au début du XXe siècle. Dès les années 1990, la gestion des archives se complexifie, et les documents sont déplacés à plusieurs reprises : après un passage à Denfert en 2000, puis rue de Lille en 2005, ils sont centralisés en 2013 au Collège Sainte-Barbe, avec la création du Service Commun de la Documentation, des Bibliothèques et des Archives (SCDBA).
En 2019, une partie des archives des unités de recherche et des chercheurs est transférée à l'Humathèque du Campus Condorcet. Puis, en janvier 2020, les archives institutionnelles de l'EPHE rejoignent les Archives nationales.
En plus des sections, certains centres de recherche de l'EPHE ont également vu leurs archives déplacées au fil des ans. Le Centre Wladimir Golenischeff, fondé en 1952 et initialement installé au Musée Guimet, a ainsi déménagé au 29 rue Daviel en 1995, puis au bâtiment Le France, 190 avenue de France, en 2011. De même, les archives du Centre d’études mongoles et sibériennes (CEMS), situé au 54 boulevard Raspail, et celles du CDAT, auparavant à l'avenue du Président Wilson, ont été transférées à l'Humathèque en 2019.